Roppongi Hills : La Ville du Futur !
Lorsque l’on parle de Roppongi, en pense en général au
quartier de Tokyo où il y a le plus de gaijins, celui où la multitude de bars
et boîtes (chers) ne sont qu’intermédiaires sans ambiances entre les étrangers
désireux de « viande » nippone, et vice-versa. Le quartier de Tokyo
où l’on peut facilement arnaquer l’américain, qui n’est pas venu pour les
temples…
Il y a ce côté, en effet. Mais
évidemment, ce n’est pas tout. Déjà, et bien que l’on en aie guère essayé, certains
clubs sont vraiment décalés. Ensuite, et surtout, il y a la brèche dans le temps. Récit d’un retour vers l’Avant, comme
dirait l’autre.
Au cœur de Roppongi se dresse un immense complexe, qui porte le doux nom de Roppongi Hills (plus qu’une colline, un morceau de terre, une montagne que dis-je : un nez ! et quel nez…) Pour faire simple, il s’agit d’un conglomérat de buildings mêlant lieu de travail, magasins de luxe, espaces verts, galeries d’art et musées, le tout de façon on ne peut plus design. Ils se décrivent eux-mêmes comme une « Artelligent City ». L’imagination vous manque ? Alors voyons cela en images !
Après «La Rose
et Le Sabre »,«La Rose et Le Building »… et le futur envahit d’araignées
géantes !
Le plus impressionnant, c’est l’immense gratte-ciel Mori. D’une cinquantaine d’étage, il incarne a lui seul tout l’aspect futuriste, vraiment, on ne peut qu’être impressionné !
Ne pas se perdre…
Débo et moi avions depuis longtemps repéré une superbe
place, sur laquelle il y a une terrasse de café. Enfin, nous l’avons vu, pas
essayé mais bon, quand même appréciée!
Et même plus, car on ne s’attendait pas à tant d’espaces verts, inclus à la
base dans ce méga-centre.
Ici la place ultra design et le parc se jouxtent ! C’est pas
fou ?
Par la
suite, nous nous sommes décidés pour grimper tout en haut. En effet, au sommet
de
Le défaut d’un tel lieu (car bien sûr il y en a), c’est ce que certains prennent sûrement pour une qualité : le facette « unique, design donc chère ». On a pu voir des objets sensas mais takasugimass (trop coûteux), et j’ai rêvé sur une boule à son. Cette dernière a un prix que l’on n’ose même pas imaginer. On a trouvé le modèle réduit de cette enceinte sphérique dans une des boutiques (elle fait la paume d’une main), je vous laisse estimer ce qu’il faut débourser pour l’avoir ! (réponse en fin d’article…)
LA fameuse bouboule.
Après s’être bien rincé l’œil, on s’est dit qu’il était l’heure de notre quart d’heure artistique (à prononcer sur un ton hautain, en insistant bien sur chaque syllabe). Nous nous sommes donc rendus au musée Mori, pour suivre une très française exposition des œuvres de Mr Le Corbusier. Pour les imbéciles (car nous maintenant, nous sommes « in »), sachez qu’il s’agit d’un artiste un peu touche à tout. Il fut principalement connu pour ses travaux d’architecte, mais il a également produit des peintures et sculptures. Notre avis : les tableaux, et à plus forte raison les sculptures sont vraiment cool. Il part complètement en live, et c’est assez drôle d’interpréter ça (on a quand même trouvé bcp d’allusions au sexe…). Pour ces maisons par contre, les avis diverges : malgrés quelques bonnes idées (murs amovibles par exemple), et des cathédrales magnifiques, son travail sur les HLM nous laisse complètement froids. Il voulait regrouper les gens pour laisser plus de place aux espaces verts, ben… ça a pas marché… Pas de photos par contre, on n’avait pas le droit ! Mais on vous ramènera un tableau la prochaine fois, ne vous inquiétez pas!
Par la suite, nous nous sommes reposé l’esprit dans l’aquarium. Débo a été un peu déçue par le manque de gros poisson, mais admettons le : ce n’est pas évident de hisser une baleine sur 50 étage… Malgré cela, le concept verre/eau/vue du ciel est assez sympa ! De même, chaque aquarium est conçu comme une œuvre d’art, ce qui offre à la vue de très belles visions. On retiendra les superbes « tableaux » de vie sous-marine, les canapés design avec poissons intégrés, les tourbillons de mini méduses ou encore les poissons-fossiles aux tronches bizarres… Ce coup-ci, nous avons bravé l’interdit des photos, rien que pour vous (faire baver) !!!
Après un tour pour rire dans les boutiques design de l’immeuble, on a quitté Roppongi Hills pour se remplir la panse dans un resto… indien ! Personnellement j’ai beaucoup apprécié, mais Déborah ne supportant ni leurs épices, ni la cannelle, ni la noix de coco, était un peu dégoûtée…
Jo
Prix de la bouboule : 250.000 Yens soit 1540€ (à l'unité, no coment...)